Les éléments composant le thorax :

Les ailes :
les 2 paires d’ailes sont des replis membraneux parcourus par des nervures qui sont des vaisseaux où circule l’hémolymphe (le sang de l’abeille).

Les ailes antérieures sont plus grandes que les postérieures ; elles sont munies d’un repli ou peuvent venir s’ancrer des crochets (hamulis) qui bordent l’aile postérieure, de telle sorte que les ailes ne forment qu un seul plan pendant le vol. mesures pour connaitre sa race d'abeille:

grâce aux ailes

Les nervures divisent l’aile antérieure en cellules qui ont reçu chacun un numéro. Les rapports entre les segments a et b de la cellule 33- l’index cubital- est un critère de race et la variation de ce rapport, un critère de pureté de race.( apis mellifera mellifera abeille noire 1.5/1.6, l abeille du caucase: 1.9/2 ;l'abeille jaune italienne: 2.1/2.2; l’abeille carnolienne: 2.6)

Il faut faire les tests sur une centaine d'abeille pour trouver la mesure qu'ont le plus grand nombre,
et ces critères ne sont pas les seuls: il faut regarder la couleur, la pilosité et la largeur de l'abdomen et la longueur de la langue.

Une abeille non chargée peut battre des ailes 250 fois/seconde et atteindre la vitesse de 8 m/s( +/- 29 km/h)

Les abeilles ventilent( avec leur 4 ailes) pour gérer le microclimat de la colonie et notamment refroidir la température et diminuer le taux de CO2. Cela favorise l'évaporation du nectar. Pour ça, elles se placent à la sortie de la ruche, la tête tournée vers l'ouverture, l'abdomen pointé vers le haut. Elles s'agrippent au support avec leurs pattes et battent des ailes dans un large bruissement.

Les abeilles utilisent aussi la ventilation lors de l'essaimage. Cette technique leur permet de dégager des vibrations et des phéromones grâce à leurs glandes de Nasanov, pour attirer d'autres abeilles situées à proximité et les recruter dans la colonie.
La ventilation couplée à un apport d'eau, permet aux abeilles de baisser la température du couvain pendant les jours les plus chauds de l'année. Au contraire, pour réchauffer le couvain lorsque cela est nécessaire, elles font vibrer leurs muscles thoraciques. Une technique tout à fait différente.



Les pattes : pour la locomotion sur les cadres ou outils multifonctions.

Elles ont toutes la même structure de base (hanche-fémur, tibia – tarse) mais les antérieures et les postérieures portent des structures spécialisées. Les extrémités des pattes sont pourvues de coussinet (adhésion au surface lisse) et de griffes que les abeilles utilisent pour s’agripper aux surfaces rugueuses, aux autres abeilles dans la grappe ou la chaîne cirière, ainsi que pour manipuler le pollen, la cire et pour se nettoyer.

Les pattes antérieures portent le peigne à antennes.

Les pattes postérieures portent les outils servant à la récolte de pollen et de propolis : peigne, râteau et corbeille.

La propolis est récoltée sur les bourgeons avec les mandibules et transférée successivement par les pattes antérieures et médianes jusqu’à la corbeille de la patte arrière.

Le pollen est secoué de la fleur et saupoudre le corps et le proboscis. Les pattes antérieures brossent la tête, l’avant du thorax et le proboscis , et engluent les grains avec un peu de miel. Le pollen est alors transféré sur les pattes médianes ; les pattes postérieures brossent l’abdomen et reprennent la charge des médianes sur le peigne. Le peigne chargé est alors raclé par le râteau de la patte postérieure opposée, ce qui le pousse vers la presse formée par l’articulation entre le tibia et le tarse ; la pelote se forme et monte dans la corbeille au fur et à mesure de la récolte. Ramenées à la ruche, les pelotes seront tassées dans les cellules par d’autres ouvrières.