Les amis des abeilles de Chaponost

petit cours: de l'oeuf à l'imago

L’abeille est un animal à sang-froid ; à 7°c une abeille isolée tombe dans le coma. Les abeilles ont besoins les unes des autres pour survivre.

En pleine saison la ruche peut contenir 50 000 abeilles, pour la plupart des ouvrières, environ 3000 mâles appelés « faux bourdons » et une seule reine.

La reine va pondre 1000 à 2000 œufs par jour. Elle inspecte les cellules qui ont été nettoyé et aseptisé avec de la propolis par les ouvrières et pond son œuf.

Lorsque la reine trouve une cellule plus grande, elle pond un œuf non fécondé mâle (porteur uniquement de ses gènes), et lorsque c’est une alvéole de taille normale, elle pond un œuf fécondé (féminin).(Si la reine pond un œuf fécondé, cela donne naissance à une ouvrière ou une reine. Par contre, un œuf non fécondé donnera naissance à un faux-bourdon.)

· L’œuf :
oeufs.jpg, avr. 2020

L’œuf est blanc, cylindrique, allongé et légèrement incurvé. Au moment de la ponte, la reine fixe l’œuf par une extrémité au fond de la cellule. L’œuf semble être debout dans l’alvéole. Puis pendant 3 jours (en moyenne), l’œuf se développe et s’incline pour finir par se coucher au fond de l’alvéole. Au bout de 3 jours, l’œuf éclot par dissolution de sa membrane. Il devient alors une larve.

· La larve :
(

La larve a la forme d’un petit ver, constitué presque exclusivement d’un tube digestif. Elle passe presque tout son temps à manger la nourriture déposée dans l’alvéole par les abeilles nourrices.

Au fur et à mesure que la larve grandit, elle mue à 5 reprises. Elle gagne énormément de poids. Au 9e jour, l’alvéole est operculée par un petit bouchon de cire. Les derniers jours du stade larvaire sont consacrés à la construction d’un cocon.

La durée du stade larvaire varie selon la caste : reine, ouvrière ou faux-bourdon.

· La pupe :

Le stade pupal est le dernier stade avec celui de l’adulte formé ou imago. A ce stade, la tête, les yeux, les antennes, les pièces buccales, le thorax, les pattes et l’abdomen ont les caractéristiques de celles de l’adulte. La cuticule devient de plus en plus foncée ; sa couleur est utilisée pour déterminer l’âge d’une pupe. A l’intérieur de la pupe, les muscles et les organes se transforment.

Puis une dernière mue intervient. Il faudra quelques heures pour que la nouvelle cuticule sèche. Ensuite l’imago perfore l’opercule de cire avec ses mandibules. Après sa sortie de l’alvéole, l’adulte déploie ses ailes et ses antennes, laisse sécher ses poils et puis commence ses activités.

· L’imago :

A peine née, l’abeille est encore molle et il faudra de 12 à 24 heures pour que la cuticule extérieure ne sèche. Tant que l’exosquelette autour des glandes vulnérantes n’est pas durci, la jeune abeille ne peut piquer. Dans les 8 à 10 jours suivant la naissance, le développement interne (notamment des glandes) se poursuit

Le développement d’une ouvrière : Il faut 21 jours pour qu’un œuf d’abeille se transforme en ouvrière :

3 jours : stade de l’œuf,10 jours: stade larvaire,8 jours: stade de nymphe
A partir du 9e jour, la cellule est operculée (refermée) par les ouvrières suite à la production d’une phéromone spécifique par la larve. Pendant son développement, l’ouvrière en devenir n’est nourrie que pendant 3 jours à la gelée royale puis elle sera nourrie avec un mélange de pollen de miel et d’eau.
Les ouvrières adultes se nourrissent de :
Pollen : nécessaire au bon développement des glandes pendant les 10 premiers jours de vie. Ensuite, il n’est plus indispensable, sauf si de vieilles abeilles sont amenées à nourrir à nouveau le couvain
Miel : qui fournit de l’énergie sous forme de sucres

Le développement d’une reine : Il faut 16 jours pour qu’un œuf d’abeille se transforme en reine :3 jours : stade de l’œuf,8 jours : stade larvaire, 4 jours: stade nymphal
Pendant les 6 premiers jours, l’œuf, puis la larve est visible au fond de la cellule. Puis celle-ci est operculée et le développement se poursuit à l’abri des regards.
Pendant tout son développement, la reine en devenir est uniquement nourrie à la gelée royale. Les reines adultes sont nourries par les ouvrières et uniquement de gelée royale. La quantité de nourriture influe sur la ponte de la reine
(La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (glandes hypopharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices)).

Le développement d’un faux bourdon : il faut 24 jours pour qu un œuf non fécondé devienne un faux bourdons. 3 jours : stade de l’œuf, 10 jours : stade larvaire, 11 jours : stade nymphal

Pendant les 10 premiers jours, l’œuf puis la larve est visible au fond de la cellule. Puis celle-ci est operculée. La cellule est de plus grande taille que celle des ouvrières et l’opercule est en forme de dôme.

petit cours de la biologie de l'abeille: l'abdomen

L’abdomen :

• Est formé de 7 segments ou anneaux chez la femelle et de 8 chez le mâle.

• Il est séparé du thorax par le pédoncule qui est son premier segment. Chaque segment est formé d’un tergite dorsal et d’un sternite ventral ; les 4 derniers sternites portent chacun les orifices d’une paire de glande cirière ; entre l’avant dernier et le dernier tergite se trouve la glande de Nasanov, visible quand l’abeille « bat le rappel »

• Il contient la majorité des organes du système digestif, respiratoire, de circulation et de reproduction chez les sexués. Le dernier segment chez les sujets femelles se termine par un organe de défense particulièrement efficace (ensemble dard et glande à venin).
A l’intérieur de l’abdomen :

 Les abeilles remplissent d’eau ou de nectar leur jabot en distendant leur cavité abdominale, puis elles contractent leurs muscles pour régurgiter le contenu du jabot (ce qui n’a pas été consommé pendant le vol)

 Le rectum : contient les déchets prêts à être excrétés. Il peut se distendre pendant l’hiver, l’abeille se retient jusqu’aux premiers beaux jours pour faire leur premier vol de propreté (elle ne défèque pas dans la ruche)

La production de cire :

La chaine cirière : des dizaines d’abeilles accrochées les unes aux autres par leurs pattes écartées forment un filet vivant qui pend depuis la construction jusqu’au sol du nid. Les bâtisseuses peuvent le gravir pour se rendre sur le chantier.

L’abeille produit elle-même le matériau de construction de sa demeure, idéal, re modelable à loisir, perméable à la chaleur rayonnante des réchauffeuses, et assez isolante pour éviter les déperditions. Pour produire 1kg de cire, les abeilles ont besoin de 7 kg à 10 kg de miel.

Les glandes cirières ne sont à maturité que du 12 -ème au 18 -ème jours de l’abeille, ces glandes cirières peuvent se développer correctement que si la jeune abeille a pu recevoir du pollen en suffisance pendant les 5 à 6 premiers jours de sa vie et il faut une alimentation copieuse : beaucoup de miel pour faciliter une sécrétion massive

Les cellules sont fabriquées exactement à l’identique à géométrie parfaite. 40 gr de cire en alvéole peuvent contenir et supporter 2 kg de miel.

La glande Nasanov : Cette glande est utilisée dans trois situations principales : pour le regroupement d'un essaim, pour marquer l'entrée du nid ou du trou de vol de la ruche, pour marquer l'endroit où de l'eau est disponible et plus rarement sur les fleurs.

L'abeille utilise aussi cette glande dans de nombreuses circonstances artificielles créées par l'apiculteur, comme l'ouverture de la ruche, la perturbation des lignes de vol, l' enruchement d' un essaim... Les abeilles d’une colonie orpheline exposent volontiers leur glande, comme elles le font lorsqu' une reine rentre de son vol de fécondation.



Pour diffuser les phéromones produites par la glande, les abeilles adoptent une position caractéristique bien connue des apiculteurs : elles soulèvent l’abdomen vers le haut tout en ventilant pour répandre le parfum. La première ouvrière à diffuser les phéromones entraine de plus en plus d’ouvrières à disperser leurs propres phéromones et des grappes d’ouvrières se retrouvent à ventiler, devant l’entrée de la ruche par exemple. On a tendance à dire que les abeilles « battent le rappel ». Elle est située sur la face dorsale de l’abdomen de l’abeille ouvrière. Elle n’existe pas chez le mâle ou la reine.

Le champ magnétique terrestre :

Il a été prouvé que l’abeille est capable de percevoir le champ magnétique terrestre. En l’absence de soleil et de repères, elles peuvent rentrer à la ruche en captant les variations magnétiques de la terre. Deux types de détecteurs ont été identifiés au niveau de l’abdomen, dont des cellules contenant de la ferrite. Sans directives et dans l’obscurité presque totale, on sait qu’elles orientent leur construction de cire par rapport aux courants du champ magnétique terrestre.

Le dard et la poche à venin :
Seules les femelles sont dotées d'un système venimeux. Les mâles sont dépourvus de dard et donc inoffensifs. Les abeilles ont un dard en forme de harpon et ne peuvent en général pas le retirer. Elles laissent donc tout leur système d'attaque accroché à la victime, et finissent par mourir dans les heures qui suivent. Les gardiennes de la ruche ont plus de venin que les butineuses.

Après une piqûre, la poche à venin reste accrochée à l'aiguillon, elle est animée de spasmes contribuant à injecter encore plus de venin. Le retrait du dard doit se faire très rapidement mais sans le pincer afin de ne pas exercer de pression sur la poche à venin. Avec l’ongle, racler la peau dans le sens du dard. L’odeur du venin déclenche aussi des réactions d’attaques à l’endroit même de la première piqûre car il contient de la phéromone d’alerte, il faut donc s’éloigner de la ruche si vous avez été piquer pour ne pas attirer d’autres abeilles et ainsi avoir d’autres piqures.

Contrairement à celui des ouvrières, le dard de la reine est lisse. Elle peut donc le retirer et piquer à nouveau. Cependant, elle ne s'en sert que contre une autre reine quand elle est encore vierge. Une fois ses ovaires complément développés, elle a plus de mal à s'en servir, ce qui explique pourquoi une jeune reine vierge l'emporte presque toujours sur une ancienne lors d'un combat.

petit cours de biologie : le thorax de l'abeille

Les éléments composant le thorax :

Les ailes :
les 2 paires d’ailes sont des replis membraneux parcourus par des nervures qui sont des vaisseaux où circule l’hémolymphe (le sang de l’abeille).

Les ailes antérieures sont plus grandes que les postérieures ; elles sont munies d’un repli ou peuvent venir s’ancrer des crochets (hamulis) qui bordent l’aile postérieure, de telle sorte que les ailes ne forment qu un seul plan pendant le vol. mesures pour connaitre sa race d'abeille:

grâce aux ailes

Les nervures divisent l’aile antérieure en cellules qui ont reçu chacun un numéro. Les rapports entre les segments a et b de la cellule 33- l’index cubital- est un critère de race et la variation de ce rapport, un critère de pureté de race.( apis mellifera mellifera abeille noire 1.5/1.6, l abeille du caucase: 1.9/2 ;l'abeille jaune italienne: 2.1/2.2; l’abeille carnolienne: 2.6)

Il faut faire les tests sur une centaine d'abeille pour trouver la mesure qu'ont le plus grand nombre,
et ces critères ne sont pas les seuls: il faut regarder la couleur, la pilosité et la largeur de l'abdomen et la longueur de la langue.

Une abeille non chargée peut battre des ailes 250 fois/seconde et atteindre la vitesse de 8 m/s( +/- 29 km/h)

Les abeilles ventilent( avec leur 4 ailes) pour gérer le microclimat de la colonie et notamment refroidir la température et diminuer le taux de CO2. Cela favorise l'évaporation du nectar. Pour ça, elles se placent à la sortie de la ruche, la tête tournée vers l'ouverture, l'abdomen pointé vers le haut. Elles s'agrippent au support avec leurs pattes et battent des ailes dans un large bruissement.

Les abeilles utilisent aussi la ventilation lors de l'essaimage. Cette technique leur permet de dégager des vibrations et des phéromones grâce à leurs glandes de Nasanov, pour attirer d'autres abeilles situées à proximité et les recruter dans la colonie.
La ventilation couplée à un apport d'eau, permet aux abeilles de baisser la température du couvain pendant les jours les plus chauds de l'année. Au contraire, pour réchauffer le couvain lorsque cela est nécessaire, elles font vibrer leurs muscles thoraciques. Une technique tout à fait différente.



Les pattes : pour la locomotion sur les cadres ou outils multifonctions.

Elles ont toutes la même structure de base (hanche-fémur, tibia – tarse) mais les antérieures et les postérieures portent des structures spécialisées. Les extrémités des pattes sont pourvues de coussinet (adhésion au surface lisse) et de griffes que les abeilles utilisent pour s’agripper aux surfaces rugueuses, aux autres abeilles dans la grappe ou la chaîne cirière, ainsi que pour manipuler le pollen, la cire et pour se nettoyer.

Les pattes antérieures portent le peigne à antennes.

Les pattes postérieures portent les outils servant à la récolte de pollen et de propolis : peigne, râteau et corbeille.

La propolis est récoltée sur les bourgeons avec les mandibules et transférée successivement par les pattes antérieures et médianes jusqu’à la corbeille de la patte arrière.

Le pollen est secoué de la fleur et saupoudre le corps et le proboscis. Les pattes antérieures brossent la tête, l’avant du thorax et le proboscis , et engluent les grains avec un peu de miel. Le pollen est alors transféré sur les pattes médianes ; les pattes postérieures brossent l’abdomen et reprennent la charge des médianes sur le peigne. Le peigne chargé est alors raclé par le râteau de la patte postérieure opposée, ce qui le pousse vers la presse formée par l’articulation entre le tibia et le tarse ; la pelote se forme et monte dans la corbeille au fur et à mesure de la récolte. Ramenées à la ruche, les pelotes seront tassées dans les cellules par d’autres ouvrières.

petit cours de biologie: la tête de l'abeille

Les éléments de la tête de l’abeille :

Les yeux : un œil composé est constitué de plusieurs milliers de cellules hexagonales, appelées omnatidies ou facettes.

Des groupes de facettes sont spécialisés dans : la perception de la lumière, d’autres dans la reconnaissance de forme, d’autres dans la vision des couleurs. Les facettes sont indépendantes les unes des autres. Entre 2 omnatidies , il y a un angle de 1°. Au bilan, le champ visuel de l’abeille est proche de 360°.



L’ouvrière a entre 4000 et 6000 facettes, la reine 3000, les mâles 7000 à 8000.

Aux jonctions entre les facettes de l’œil composé se trouvent des poils sensoriels. Ils captent l’information relative au courant d’air. Privée de ces poils, une ouvrière ne peut retrouver sa nourriture par temps venteux car elle ne peut adapter son vol à la direction et à la puissance du vent.

L’abeille perçoit les couleurs mais de manière décalée par rapport à l’homme. En effet l’abeille perçoit les couleurs allant de l’ultraviolet à l’orange. L’abeille ne perçoit pas le rouge.

L’abeille a un autre système de « vision », les ocelles . 3 « yeux » situés entre les antennes. Un ocelle est composé d’une simple lentille et de quelques cellules rétiniennes. Cela sert à détecter l’intensité de la lumière (dans la ruche, les ocelles permettent à l’abeille de s’orienter vers la sortie). Elles servent à reconnaître les zones claires et obscures, par exemple, mais surtout pour distinguer les jours longs et les jours courts, ce qui permet d'adapter la production d'hormones à la période de la saison par exemple. C'est ainsi que les insectes sont plus habiles que nous pour détecter les augmentations de durée du jour.

Les antennes :

L’odorat passe par les antennes, elle perçoit 10 à 100 fois mieux que l’odorat humain surtout pour ce qui est du parfum des fleurs. Et grâce à leurs antennes orientables elles peuvent géolocaliser les fleurs en comparant les perceptions de chaque antenne.

Elles permettent de sentir toutes les différentes phéromones (phéromone d’état d’alerte, de marquage des fleurs, de la cohésion sociale donné par la reine…)

Certaines sensilles perçoivent la concentration en dioxyde de carbone (co2). Elles peuvent capter des différences de 1% dans la concentration. Ceci est important au sein de la ruche car une forte concentration en CO2 déclenche l’activité de ventilation à l’intérieur de la ruche.

Certaines sensilles des antennes participent au sens du gout. En effet, si on les touche avec une solution sucrée, les pièces buccales réagissent.

Les antennes permettent aussi également la perception du taux d’humidité.

Le système buccal :

Les abeilles font une foule de chose avec leurs mandibules : malaxer et façonner la cire et la propolis, nettoyer la ruche, se battre, soigner leur reine ou leur couvain.

La « trompe » ou proboscis est formé de différentes parties, pièces de suspension et pièces buccales, s’assemblant pour former un canal entourant la langue.

La langue ou glosse est constitué :

• De poil sensitif permettant de différentier le sucre, le sel, l’acide et l’amer.



• Elle est d’une longueur de 6 mm pour l’apis mellifera (selon les hyménoptères les longueurs de langue diffèrent ce qui permet selon les insectes d’aller sur un type de fleurs plutôt qu’une autre en fonction de la longueur du calice de la fleur.)

• Elle est terminée par une sorte de cuillère qui permet l’ingestion du nectar.

• Le glosse sert aussi à la récolte de pollen. Les poils du glosse capturent les grains de pollen. L’abeille brosse ensuite son proboscis avec ses pattes antérieures pour le récupérer et en faire une pelote.

Elles disposent également de cellules détectant l’eau et les acides aminés. Le système est extrêmement élaboré. Les récepteurs de goût ne se situent pas exclusivement dans l’appareil buccal mais se trouvent également sur les antennes ou les pattes (tarses) de l’insecte.

Les pièces buccales servent aussi a la concentration du nectar : ramené au nid par une butineuse, celle-ci est divisé entre 2-3 magasinières qui déploient et replient successivement leurs pièces buccales, exposant ainsi a l’air le nectar dont une partie de l’eau s’évapore , et qui est ensuite mis en rayon.

petit cours sur les hyménoptères

Généralités sur les hyménoptères :

Les abeilles sont des insectes, elles possèdent par conséquent 6 pattes, 2 antennes, 4 ailes et un corps formé de 3 parties distinctes : tête, thorax et abdomen.

Elles sont généralement velues et se nourrissent de produits issus de végétaux. Les abeilles sont pourvues d’organes spécialement dédiés à la récolte et au transport du nectar et du pollen. De ce fait, on les rencontre essentiellement autour des fleurs et des sites de nidification.

Elles sont de la famille des hyménoptères (hymen : membrane, ptère : aile)

20 000 sortes d’hyménoptères existent dans le monde, 2000 en Europe et 1000 en France

Il existe les abeilles solitaires, les abeilles grégaires qui vivent en bourgade, les abeilles sub sociales et eusociales (qui vivent en grande colonie)

70 % des abeilles solitaires font leur nid en terre (chaque femelle construit son propre nid pour y pondre quelques œufs, elle met à chaque œuf un mélange de pollen et de miel),

30 % sont dans des tunnels créer par d’autres insectes, dans du bois mort, dans des tiges creuses(roseaux), dans des fissures de rocher, dans des tiges à moelle (ronce, framboisier, sureau…)

Les abeilles sauvages sont tout à fait placides et pour un bon nombre totalement inoffensives (préférant fuir a la vue du danger)

Seules les espèces sociales de grandes tailles (abeilles de ruche, bourdons, guêpes, frelons…) peuvent être défensives essentiellement aux abords du nid qu’elles protègent.

Abeilles et plantes à fleurs entretiennent des relations privilégiées depuis leur apparition, il y a une centaine de millions d’années. C’est sur la base du bénéfice réciproque que ce sont établies, diversifiées, voir spécialisées ces relations. En se déplaçant de fleur en fleur, enquête de nourriture, les abeilles frottent leur corps velu aux étamines (partie mâle de la fleur) qui se recouvre de pollen. En butinant, elles transportent alors le pollen jusqu’au pistil (partie femelle de la plante) d’une autre fleur de la même espèce. Ce mécanisme de transport et de dépôt de pollen est appelé pollinisation (par zoogamie : par des animaux pour être plus précis par entomogamie : par les insectes).

Au rucher : nous nous occupons, nous, apiculteur exclusivement des abeilles d’une sorte : les apis mellifera.

Conférence Eric Tourneret

Bonjour à tous , suite aux dernières directives du gouvernement nous nous voyons dans l'obligation d'annuler la conférence d'Eric Tourneret " Les routes du miel " qui devait avoir lieu le Samedi 21 Mars à Vaugneray ; nous en sommes désolés;

bien cordialement

Bienvenue !

Bienvenue sur le site de l'association les amis des abeilles de Chaponost.

L'association est née en février 2013 .

Nos objectifs :

Développer et partager des ruchers pédagogiques collectifs:

  • Pour que ceux qui veulent s'occuper d'une ruche mais qui n'y connaissent rien puissent réaliser leur rêve
  • Sous le regard bienveillant d'un ancien professionnel et d'amateurs éclairés, chacun peut pratiquer l'apiculture au jour le jour et apprendre tout au long de l'année
  • Toute l'année, le rucher est géré de manière collective, chacun apprend de tous.
  • rucher collectif de Chaponost, rucher du lycée horticole du Pressin, rucher de l'entreprise Bastide-Bondoux, rucher du collège Françoise Dolto

Développer des actions de sensibilisation et d'éducation:

  • animation auprès de jeune public dans les écoles.
  • sensibilisation du public au rôle essentiel de l'abeille pour l'homme et son environnement.
  • Organiser des conférences ou des expositions...

Faciliter les échanges entre apiculteurs de tous niveaux d'ici ou d'ailleurs.

  • Favoriser le partage du matériel et des conseils et les échanges entre les apiculteurs amateurs.

Récupérer des essaims perdus dans vos jardins:

  • Vous découvrez un jour de printemps qu' 'un essaim d'abeilles s'est posé dans votre jardin, prévenez nous, nous viendrons le récuperer.

Conférence "les route du miel" de Eric Tourneret

"Partout dans le monde l'abeille accompagne l'homme depuis des millénaires; Cueilleur, éleveur ou voleur , celui ci s'ingénie partout à l'apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir."

Les Amis des Abeilles de Chaponost vous invite à une projection et un débat sur le thème: "Les routes du miel" présentés par Eric Tourneret, photographe d'exception des abeilles.

Nous pourrons découvrir des photos époustouflantes réalisées dans différents lieux dans le monde sur ces cueilleur ,éleveur voleur de miel.

Et si vous désirez en apprendre d'avantage sur les techniques de prise de photos au cœur de la colonie , ou dans des situations extrêmes, Eric Tourneret pourra vous expliquer comment il a procédé.
Nous vous attendons nombreux pour cet événement , le 21 mars 2020 à 14h.

Salle du Griffon, 9 rue de la déserte à Vaugneray

Entrée payante: 8 euros pour les adultes , 5 euros pour les enfants

Ce moment sera clôturé par une dégustation de miel du monde.

Flyer PDF

foire aux plantes vivaces au lycée horticole du pressin

Bonjour,



les Amis des abeilles de Chaponost seront présent à la foire aux plantes vivaces du lycée horticole du pressin,

pique nique des amis des abeilles de Chaponost

Le vendredi 28 juin 2019, les amis des abeilles de Chaponost organisent leur pique nique annuel,
Cette année nous avons choisi de rencontrer Marie Wasson, productrice de plantes médicinales et comestibles à Rontalon.
Le lien entre les plantes et les abeilles est une évidence pour nous apiculteurs,alors allons à la rencontre d'une passionnée des plantes!!
invitation_pique_nique_2019_amis_des_abeilles-page-001__1_.jpg, juin 2019

Ciné-Débat Les Secrets de la Ruche

CineDebat.jpg, fév. 2019

Télécharger l'affiche :

affiche_cine_debat.pdf

Conférence sur les plantes et arbres méllifères

Yves Darricau est venu hier nous faire une conférence sur l'api-foresterie de demain, suite à la parution de son livre PLANTER des ARBRES pour les ABEILLES.

L'auditorium de Chaponost était archi plein et tout le monde a beaucoup apprécié son exposé. Ci-dessous quelques photos de l'après midi :

DSC01046.JPG, oct. 2018 Présentation de l'Association par Cathy et OlivierCathy et Olivier

DSC01053.JPG, oct. 2018 La conférence d'Yves Darricau

Présentation de nombreux arbres méllifères en fonction des périodes de floraison.

Les discussions apicoles se poursuivent dans la bonne humeur autour de crêpes, de jus de fruits et de bière au miel.

DSC01060.JPG, oct. 2018

Louis nous fait gouter tous les miels du monde qu'il rapporte de ses voyages. DSC01058.JPG, oct. 2018 Marie Geneviève vend les livres d'Yves.

DSC01061.JPG, oct. 2018 Yves dédicace son livre.

Conférence d'automne

Les Amis des Abeilles de Chaponost organisent une conférence :

Planter des arbres pour les abeilles » par Yves Darricau,!!!!

le samedi 13 Octobre 2018 à 15h à l’auditorium (Place Clémenceau) de Chaponost.

Le réchauffement climatique fait sentir ses effets. Nos paysages agricoles changent et s’appauvrissent, les plantes souffrent et dessaisonnent. Les abeilles disparaissent sous l’effet d’un cocktail de causes multiples, dont en priorité par l’impact des pesticides. Leur alimentation devient problématique en qualité et disponibilité. Comment agir, quoi planter pour que, demain, les pollinisateurs survivent et que nos jardins s’adaptent ? La tentation technologique existe mais il est aussi possible de choisir d’aider la Nature.

Ingénieur agronome, apiculteur et planteur d’arbres, Yves Darricau présente une palette de plantes stratégiques déjà sélectionnées par les apiculteurs dans divers pays pour assurer un écosystème propice aux abeilles. On y trouve des oubliées de notre Flore usuelle, des créations horticoles à floraisons décalées, et des arbres et arbustes des Flores tempérées qui enrichiront nos paysages, nos haies et jardins en nourrissant les butineuses, de la fin des floraisons des tilleuls et châtaigniers à l'arrivée des pissenlits.

L’auteur du livre "Planter des arbres pour les abeilles » démontre que planter et compléter la flore usuelle est une partie de la solution à apporter au défi écologique. L'api-agroforesterie diversifie les paysages et valorise les services écosystémiques.

Télécharger l'affiche ici :

soiree_debat_13_octobre_2.pdf

piège selectif pour frelon

voici une vidéo super intéressante pour faire un piège sélectif pour les frelons:

il faut tout de même savoir que le frelon européen est utile à la biodiversité et peu prédateur des abeilles, il est même protégé en Allemagne, par contre le frelon asiatique est vraiment un gros prédateur pour les colonies d'abeilles.
J'ai lu aussi que les frelons européens proche des ruches faisaient fuir les frelons asiatiques alors faut il les attirer vers nos ruches?...faut il piéger ou ne pas piéger?

Cliquer sur ce lien :

https://youtu.be/15B9VCKg-qs

traitement contre le varroa

Vous avez fini de récolter votre miel!!!
les chaleurs de l'été ont vraiment diminuées... il est temps de traiter contre le varroa!!!
voici les recommandation pour le traitement a l'Apiguard , c'est celui que nous avons choisi pour le rucher école.
UTILISATION et POSOLOGIE D'APIGUARD__
__ Le gel APIGUARD régule la diffusion du thymol. Il fonctionne comme un filet dont les mailles s’élargissent ou se rétractent à chaque variation de température; A l’inverse d’autres formulations ou de l’utilisation de cristaux bruts de thymol, la libération du produit se fait en continu et ne perturbe pas les abeilles.

Traitement dans la ruche : 2 applications successives de 50 g de gel par colonie à 2 semaines d'intervalle. 2 traitements par an, au maximum.

Mode d'administration

Ouvrir la ruche. Ouvrir le couvercle de la barquette et laisser un des angles du couvercle fixé à la barquette. Placer la barquette sur le dessus des cadres au centre, gel vers le haut.

S'assurer qu'un espace libre d'au moins 0,5 cm est disponible entre le haut de la barquette et le couvre cadre. Fermer la ruche. Après deux semaines, remplacer la première barquette par une nouvelle barquette en suivant la même procédure. Laisser le produit dans la colonie jusqu'à ce que la barquette soit vide. Enlever le produit lors de la pose des hausses sur la colonie.

L'efficacité de la spécialité est optimisée si le produit est utilisé à la fin de l'été après la récolte du miel (lorsque la quantité de couvain est décroissante). Toutefois, en cas de forte infestation, la spécialité peut aussi être utilisée au printemps, lorsque la température est supérieure à 15°C.

L'efficacité peut varier entre les colonies en raison de la nature du produit. En conséquence, APIGUARD® doit être utilisé comme un traitement parmi d'autres dans un programme de lutte intégrée, et la chute des varroas doit être suivie régulièrement. Si une chute de varroas significative est observée pendant l'hiver ou le printemps suivant, il est recommandé d'utiliser un autre traitement de la varroase en hiver ou au printemps.

PRECAUTIONS D'EMPLOI d'Apiguard__
__ Ne pas traiter pendant la période de miellée pour éviter une possible altération du goût du miel.

Le traitement peut être effectué immédiatement après le retrait des hausses.

Ne pas utiliser la spécialité lorsque la température maximale journalière attendue est inférieure à 15°C ou lorsque l'activité de la colonie est très faible ou lorsque la température est supérieure à 40°C.

Réunir les colonies faibles avant le traitement.

Toutes les colonies d'un rucher doivent être traitées simultanément.

Atelier fabrication de piège à frelons asiatiques

Nous avons animé un petit atelier de fabrication de pièges en prévision du printemps, saison au cours de laquelle les femelles frelons asiatiques vont commencer à construire leurs nids... il est donc grand temps d'installer des pièges pour limiter les inconvénients pour nos abeilles !

Fabrication d'un piège :

Matériel : bouteilles vides perrier bleu, petite bouteille hépar, badoit, coca zéro format moyen

20180324_103912.jpg, mar. 2018

1-Couper le culot de bouteille Perrier bleu ou Badoit d’une hauteur de 15 cm env. pour créer le réceptacle à appat

2- Créer le corps du piège avec la bouteille Badoit avec une hauteur d’env. 13 cm

3- Faire 6 trous dans le fond du corps du piège (diam 5 mm)

4-Retirer le col de la bouteille de Badoit pour créer le haut du piège; descendre assez bas dans la coupe (ne pas le couper trop haut car la bouteille est très allongée)

5-Utiliser le haut de la bouteille d’Hepar pour créer le haut du piège (voir schéma bouteille tête renversée)

6- percer le bouchon de la bouteille d’Hepar avec un trou de 7 mm

7- couper le corps central de la bouteille de coca zéro en 2 dans sa hauteur afin de réaliser le toit arrondi du piège (long 12 cm)

8- De chaque coté du piège pour fixer le haut, faire un seul trou à la visseuse rassemblant le toit, la bouteille d’Hepar et le corps du piège et l’utiliser pour y passer le fil de fer, qui permettra de le pendre (long. 50 cm). Passer le fil dans les 2 trous en traversant l’intérieur de la bouteille.

9- Dans le corps du piège, faire 4 à 5 trous (5 mm) pour permettre aux abeilles de ressortir du piège. Ces trous ne doivent pas être réalisés trop haut afin que l’abeille ne s’épuise pas à vouloir remonter.

S’agissant de l’appât, mélanger 40% bière , 40% vin blanc et 20% sirop de cassis.

ob_a388a0_frelonsasiatiquespiege.jpg, mar. 2018

Différentes conférences autour de l'abeille

Le secret de la ruche
Le 14 février 2018 à 15h Musée confluence (auditorium) (gratuit)
Projection du film « le secret de la ruche » de Sylvie chabas (52 mn) suivi d’une discussion avec Françoise Sauvager (spécialiste de la propolis), Emmanuelle Bougrelle (productrice de miel), et olivier Martel (président du GDSA)

Le frelon asiatique (comment agir et réagir)
Le 1er mars à 20h30, Salle du lavoir à Vaugneray (gratuit)
Présenté par Olivier Martel et organisé par les amis des abeilles de Chaponost

Journée de conférence sur l’abeille
Le 3 mars de 9h à 17h a l’école vétérinaire de Marcy l’étoile amphi 1
Organisé par le GDSA (prix :20 ou 30 euros selon si adhérent du GDSA ou non)
-9h : présentation pédagogique consensuelle nationale sur le thème du « Varroa » par Mme Baty (vétérinaire)
-10h : physiologie de l’abeille, conséquences sur les besoins nutritionnels et de la qualité environnementale par le Dr Grosmond
-14h : Immunité de l’abeille, gestion alternative de la varroase par le Dr Grosmond
-15h30 : Apiculture biologique par Frederic Jacquet (abeille du Forrez)

conférence "la ruche , une pharmacie naturelle"

Les amis des abeilles de Chaponost remercient chaleureusement Claudette Raynal pour sa conférence sur l'apithérapie qui était d'une très grande qualité. Bien qu' au contact de nos amis les abeilles en tant qu'apiculteur , nous n'avions peut être pas tout a fait la notion de l'énorme apport pour notre santé que peuvent nous apporter celles ci.

Merci pour cet enseignement .
20180127_144857.jpg, janv. 201820180127_162331.jpg, janv. 201820180127_164052.jpg, janv. 2018
infos:
Samedi 10 mars 2018 A Nivolas Vermelle Au foyer, à gauche de la mairie
Atelier Qi Gong et aromiel de printemps 9h30/12h30
Modelage bien-être du dos au miel, 2 par 2 14h/16h30
Avec Nicole Mallet et Claudette Raynal
Coût 15 euros pour chaque atelier, journée complète : 30 euros Inscription obligatoire (places limitées) avant le 1 mars 2018, auprès de : Bee Api association, Domaine du Vert Château, 38300, Nivolas Vermelle
Tel : 04 74 80 63 17, apimc@free.fr
Tenue décontractée, chaussons, serviette de bain, coussin (Pour le modelage, apporter en plus : matelas de plage ou équivalent, serviette de toilette, gant de toilette), et…pique-nique si vous vous inscrivez à la journée

conférence: La ruche, une pharmacie naturelle, l'apithérapie

Nous vous invitons pour une conférence sur l'apithérapie, la ruche, une pharmacie naturelle par Mme Claudette Raynal

le samedi 27 janvier 2018 à 14h30 à l'auditorium de Chaponost( place Maréchal Foch) (120 places, entrée libre avec participation consciente)

Au- delà des propriétés antitussives et cicatrisantes du miel, des propriétés anti-infectieuses de la propolis et celle dynamisante de la gelée royale, Mme Claudette Raynal, vous fera découvrir bien d'autres vertus thérapeutiques des produits recueillis ou élaborés par les abeilles et comment utiliser ceux ci avec éfficacité

Claudette Raynal, formée à l'apithérapie depuis 1995, est diplômée de l'institut de Médecine Traditionnelle Chinoise (France) et de l'université de MTC de Shangai (1999), elle est formatrice et conférencière en Médecine Traditionnelle Chinoise et en apithérapie et les liens entre ces deux thérapies.

conférence " reconnaitre les maladies des abeilles"

Les amis des abeilles de Chaponost et le GDSA69 (groupement de défense sanitaire apicole) vous proposent une conférence sur "reconnaître les maladies des abeilles"
Le mardi 28 novembre à 20h à l'auditorium de Chaponost

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

frelon.jpgphotos_cat_internet_4.jpg

- page 3 de 6 -